Il ne s’agit plus de déplorer cet enchainement de crimes. Il ne s’agit plus de condamner mais d’agir et d’en revenir, pour cela, à la coexistence des deux peuples qui se disputent cette Terre qu’on dit sainte, à la seule solution possible, à la solution à 2 Etats que défendent l’ONU, la Ligue arabe, notre Union et ses 27 capitales.
Une utopie, dit-on toujours plus.
Oui, mais nécessaire et pas plus utopique que la réconciliation franco-allemande sur laquelle s’était fondée notre Union. Si nous voulons que l’Europe redevienne un acteur de la scène internationale, nous devons remettre en chantier le processus de paix enlisé depuis 30 ans. C’est un impératif et je suis à cet égard heureux que notre présidente ait tout récemment rappelé notre attachement à cette solution à 2 Etats et que la lettre de mission de Kaja Kallas comporte la marche vers la coexistence d’Israël et de la Palestine.
Je vous remercie.