Intervention au débat de plénière sur « la chute du régime syrien, ses conséquences géopolitiques et la situation humanitaire dans la région »

Ce n’est malheureusement pas impossible. Peut-être les nouveaux dirigeants syriens finiront-ils par rouvrir des geôles et tenter d’imposer le voile mais en quoi serait-ce une certitude ?

Pourquoi devrions-nous exclure qu’ils veuillent reconstruire leur pays plutôt que de le replonger dans le sang ? Pourquoi devrions-nous supposer qu’ils aspireraient à imposer à Damas la théocratie qui s’effondre à Téhéran ?

Ce nouveau pouvoir qui ouvre les portes des prisons, les Syriens et les Syriennes le soutiennent car sa victoire a sonné la fin de l’Etat de barbarie. Rien n’est exclu mais, pour l’heure, c’est de joie que la Syrie pleure. Nous constatons que Vladimir Poutine n’est pas invincible et la suspicion que suscite cette libération vise avant tout à faire oublier l’alliance qui avait uni le Kremlin, la théocratie iranienne et les extrême-droites européennes à ce clan d’assassins, de voleurs et de tortionnaires.

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