France is back
Il y a encore peu, deux ans, seize mois peut-être, la France était moquée par tous ses partenaires ou presque. La « grande nation », disaient ironiquement les Allemands et ses appels à la constitution d’une Défense européenne étaient perçus comme relevant d’un antiaméricanisme obsessionnel. Ses incantations sur « l’Europe puissance », cette ambition de faire de l’Union un acteur international d’un poids égal à celui des Etats-Unis n’étaient, murmurait-on, que nostalgie mégalomane d’un vieux pays à la grandeur perdue. Quant aux plaidoyers des présidents de la République en faveur d’une politique industrielle commune, ils n’étaient que la marque d’un colbertisme dépassé par des temps libéraux dont seule la France n’avait pas vu le triomphe.
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