La France n’est pas déjà morte

J’en suis à me dire que ce pari n’était peut-être pas si fou. Je le dis prudemment, sans totalement y croire car, depuis l’annonce de la dissolution, je suis passé par tous les stades. J’ai d’abord pensé et publiquement dit, à chaud, qu’il fallait en effet, oui, absolument, demander au pays si ces quelque 40% de suffrages accordés aux extrêmes-droites n’exprimaient qu’une colère ou signifiaient une vraie volonté de porter les lepénistes au pouvoir. J’étais convaincu qu’il fallait passer par ce moment de vérité car il était à mes yeux impossible que 4 Français sur 10 aient basculé à l’extrême-droite mais le lendemain, lundi matin…

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