Débat sur le Partenariat oriental de l’Union
C’était un devoir et une nécessité. Comme l’Union devait s’ouvrir aux pays d’Europe centrale, elle devait offrir un partenariat aux pays orientaux dont cet élargissement avait fait nos nouveaux voisins. Ce partenariat a ses faiblesses et ses succès, mais, dix ans après, une évidence doit s’imposer à nous.
Dans notre partenariat oriental nous avons oublié la Russie ou, plus exactement, nous n’avons pas voulu la voir tant les problèmes qu’elle pose nous semblaient insolubles. Eh bien cette lâcheté politique nous devons nous employer à la réparer aujourd’hui en explorant la possibilité de nouveaux « accords d’Helsinki » avec Moscou, d’accords de sécurité et de coopération.
Ce sera difficile, dira-t-on.
Non, ce sera extrêmement difficile et totalement incertain, mais nous devons tenter de le faire car la Fédération de Russie, c’est l’autre moitié du continent, le pays le plus étendu du monde, un pays appauvri et délabré mais dont la capacité de nuisance reste considérable.