L’antidote au « tout est perdu »
Tout va mal. Si, si, tendez l’oreille, lisez les journaux, entendez les voix les plus autorisées, et tout est perdu, fichu, vous dis-je, puisque la prochaine présidentielle française serait pour Mme Le Pen ; que les Pays-Bas seraient devenus ingouvernables depuis leur invention du populisme anti-verts ; que la misère gagnerait l’Europe jusqu’à Berlin ; qu’une « fatigue ukrainienne » menacerait l’Europe tout autant que les Etats-Unis et que l’Union viendrait de se montrer plus consternante que jamais en ne volant pas au secours des Arméniens.