Intervention en séance plénière dans le débat sur la frontière gréco-turque

Avec humanité ou sans humanité, avec ou sans intelligence de la situation, nous venons d’évoquer un drame qui n’est rien à côté de ce qui va se passer dans quelques semaines ou quelques mois au plus, quand le compromis passé entre la Russie et la Turquie se brisera sur la réalité. A ce moment-là, un million, deux millions, trois millions voudront passer en Turquie, la situation deviendra totalement intenable. Nous devons, mes chers collègues, nous préparer, nous, les pays européens, car l’Union en tant que telle ne le peut pas, mais nous, les Etats membres nous le pouvons ; nous devons nous préparer à organiser une « no-fly zone » au-dessus d’Idlib pour protéger ces populations, éviter une catastrophe, et marcher vers un accord de paix.

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