Ce n’est pas qu’il soit devenu humaniste et respectueux des frontières. Aucun de nous, bien sûr, n’aurait la naïveté de croire que ce soit la raison pour laquelle Monsieur Poutine a fait dire hier que certaines de ses troupes regagnaient leurs casernes et qu’il restait de la place et du temps à la diplomatie mais alors pourquoi a-t-il posé le pied sur le frein ?
C’est qu’il avait fait une lourde erreur. Au lieu de terrifier et diviser les Occidentaux son agressivité a rapproché les Etats-Unis de l’Europe, resserré les rangs des Européens et fait progresser comme jamais l’unité politique de l’Union.
Alors tirons-en les leçons : marchons plus vite encore vers une Défense commune européenne dans le cadre de l’Alliance atlantique et vers l’affirmation politique de notre Union sur la scène internationale.
C’est une nécessité, une urgence. C’est notre arme contre Monsieur Poutine et tous les Poutine du monde.