Intervention en plénière lors du débat sur la détérioration de la situation des réfugiés en raison de l’agression russe contre l’Ukraine

Madame la Présidente, mes chers collègues, il y a au moins trois catégories de réfugiés dans ce drame.

La première, c’est évidemment les réfugiés ukrainiens, et nous leur devons d’organiser enfin – ce devrait déjà être fait – la répartition entre nos 27 pays, car la Pologne, la Roumanie demain, ne peuvent pas supporter seules ce fardeau.

Le deuxième groupe de réfugiés, ce sont des réfugiés russes qui fuient leur pays, la répression ou le danger de la conscription. Nous leur devons tout autant assistance, car ils sont extrêmement courageux. Et souvenons-nous que le blocage des cartes de crédit vient de faire d’eux des mendiants dans leur pays de refuge. Ils n’ont plus un sou; ils n’ont plus un sou, nous devons nous en préoccuper.

Puis il y a une troisième catégorie de réfugiés, ce sont ceux qui sont perdus dans leur propre pays. À ceux-là, nous devons livrer par la voie des airs de la nourriture et des médicaments. L’ONU se propose de le faire. Le ciel de l’Ukraine est sous contrôle du gouvernement légitime de l’Ukraine. Nous devons soutenir l’action de l’ONU à la demande du gouvernement ukrainien pour aller larguer des vivres et des médicaments au-dessus de l’Ukraine. C’est une urgence et un principe.

Print Friendly, PDF & Email

English Deutsch Magyar