Pour nous, la paix n’est pas qu’un devoir moral.
Elle est également une nécessité.
Nous devons la paix aux Israéliens et aux Palestiniens mais nous la devons aussi à nos peuples puisque cette guerre s’exporte dans l’Union, contrarie le nécessaire co-développement des deux rives de la Méditerranée et nourrit l’instabilité de nos voisinages.
Alors il ne suffit plus de marteler : « deux Etats ».
Cette solution nous pouvons contribuer à l’imposer et nous le pouvons car le développement, les échanges et l’économie d’Israël et de la Palestine dépendent largement de nos accords et de notre soutien.
Notre honneur est de nous battre pour des valeurs mais nous sommes aussi la deuxième économie du monde, une puissance qui doit défendre la sécurité, les frontières et les intérêts de ses citoyens.
Parce que nous ne voulons plus de guerre, de sang, de mères et d’enfants brisés, parce nous voulons la paix, osons les moyens d’y parvenir.