Intervention en séance plénière dans le débat sur la répression en Iran
On avait d’abord parlé de dizaines de morts. C’était déjà terrible mais des listes nominales et encore provisoires font maintenant état de plus de 300 assassinats par balles, celles des snipers.
Ce régime a donc peur. Ce régime craint pour sa survie et panique car il est aussi contesté à l’intérieur que rejeté dans ses protectorats libanais et irakiens.
L’Iran des mollahs est désormais plus descendant qu’ascendant – plus descendant qu’ascendant – mais que faut-il faire au-delà des condamnations morales ?
Il faut proposer, Monsieur le Haut Représentant, Cher Monsieur Borrell. Les diplomaties, et d’abord celle de l’Union, devraient ne plus tarder à avancer des idées sur la définition de zones iraniennes et sunnites, l’organisation d’une coopération régionale et l’instauration de garanties de sécurité.
Il faudra du temps pour faire entendre ces propositions mais c’est précisément parce qu’il en faudra beaucoup que la diplomatie doit reprendre ses droits et cela sans perdre une minute.