Intervention en séance plénière dans le débat sur les relations politiques et la coopération entre l’UE et Taïwan

Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, il arrive même qu’un dictateur puisse dire vrai. Quand M. Xi Jinping dit que Taïwan, c’est la Chine, oui, il a raison. Taïwan, c’est la Chine, et Taïwan et la Chine communiste ont pour destin de se réunir un jour, comme l’Allemagne de l’Ouest et l’Allemagne de l’Est l’avaient fait, comme les deux Corées, espérons-le, soyons-en certains, le feront un jour. Mais dans quelles conditions?

Il y a la condition optimale: la Chine continentale devient une grande démocratie. Et alors? Ne doutons pas que les Taïwanais seront heureux de rejoindre cette grande démocratie et de lui apporter leur expérience. Deuxième hypothèse: un pays, deux régimes. Non. Non, merci. Nous avons déjà vu ça à Hong Kong. Il n’en est pas question. Ce n’est pas ce que nous soutiendrons. Certainement pas. Troisième hypothèse: une pression militaire, peut-être même une invasion militaire. Alors, que la Chine continentale le sache, nous n’entrerons pas en guerre, mais il en sera fini immédiatement, dans l’heure, de toutes nos relations économiques avec la Chine et la Chine aura à en supporter les conséquences.

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