Intervention en séance plénière dans le débat sur Le cas de Zarema Moussaïeva en Tchétchénie

Monsieur le Président, le plus extraordinaire est qu’il y ait encore en Tchétchénie, dans ces terres d’arbitraire absolu, de torture et d’assassinat politique, des personnes aussi courageuses que Mme Moussaïeva pour se dresser contre Ramzan Kadyrov, le mangeur d’hommes dont Poutine a fait son chien de garde.

Car non, elle n’est pas seule. Il y a aussi ses trois fils, son époux, ancien juge à la Cour suprême, et tant d’autres encore, prêts à donner leur vie pour défendre les principes de l’État de droit. Avec cette résolution, c’est devant vous, Madame, que ce Parlement s’incline, mais aussi devant les quelque 1 500 citoyens de la Fédération de Russie, ces héros que le despote du Kremlin a fait jeter en prison depuis le début de sa guerre.

Oui, Madame, à travers vous, c’est à tous ces braves, hommes, femmes et adolescents, que nous rendons aujourd’hui hommage. En sachant que d’un graffiti nocturne, d’une carte postale envoyée aux prisonniers, d’un tee-shirt aux couleurs ukrainiennes ou de la douleur de l’exil, bien plus d’un million de Russes, l’avant-garde de ce pays, vous ont déjà dit non, Monsieur Poutine, à vous et à votre agression.

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