Intervention en séance plénière sur les attaques terroristes odieuses du Hamas contre Israël, le droit d’Israël de se défendre conformément au droit humanitaire et international et la situation humanitaire à Gaza
Je veux croire que nous serons unanimes à voter cette résolution commune sur les drames que vivent aujourd’hui Israéliens et Palestiniens.
Je l’espère, bien que ce texte soit trop long car nous n’avons en fait que trois choses à dire.
La première est que nous sommes révulsés par cette tuerie du Hamas. La deuxième est que le châtiment d’un crime ne peut pas être une punition collective. La troisième est que tant d’horreurs, celles d’hier soir encore, obligent Israéliens et Palestiniens à rouvrir sans délai les négociations menant à la seule paix possible : la coexistence de deux Etats.
Mes chers collègues, notre devoir est aujourd’hui d’imposer ces négociations, d’offrir à tous des garanties de sécurité et de dire haut et clair que nous sommes prêts à revenir sur nos aides et nos accords commerciaux si chacun continue de refuser les compromis indispensables à la fin de cette guerre de cent ans.
Dans ce Parlement il ne doit y avoir ni pro-Israéliens, ni pro-Palestiniens. Au Parlement de l’Union, il ne doit y avoir que des partisans de la paix, d’une paix juste et durable.