Intervention dans le cadre du débat sur la situation en Turquie, notamment la destitution de maires élus

Deux questions, Madame la Haut-Commissaire, Monsieur le Président, chers collègues,

Pourquoi le niveau de répression ne recule-t-il jamais en Turquie ? Pourquoi Monsieur Erdogan en est-il maintenant à faire destituer des maires élus dont le seul tort est d’être Kurdes ?

Cet acharnement, cette frénésie, semblent a priori incompréhensibles sauf…

Sauf que l’espoir renaît en Turquie. Ankara est passée à l’opposition. Istanbul a amplifié son premier vote en faveur d’un jeune candidat kémaliste à l’avenir bien évidemment brillant.

Le mécontentement social grandit jusque dans l’électorat de l’AKP et, dernier désaveu pour ce président, trois des plus grandes figures de son propre parti viennent d’en claquer la porte pour aller fonder de nouvelles formations.

Mr Erdoğan est inquiet. Il a des raisons de l’être.

C’est pour cela qu’il frappe de plus en plus aveuglément et c’est pour cela que notre Parlement se doit tant de défendre encore et toujours les démocrates de ce pays.

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