Intervention en séance plénière dans le débat sur Hong Kong
Appelons un chat un chat.
En débattant ce matin de la répression politique à Hong Kong, nous parlons d’une puissance ascendante qui s’assied sur l’accord « Un pays, deux systèmes », détient un million de Ouighours en camps de travail forcé, menace Taïwan, se projette en Mer de Chine méridionale et affirme, sans honte, que la dictature serait préférable à la liberté.
Pour la démocratie, le régime de M. Xi est un défi à nul autre pareil et se pose donc à nous, parlementaires, la question de l’accord sur les investissements.
Nous débattrons des mois durant de ses clauses économiques et de son principe même mais notre devoir politique est de dire à M. Xi que nous ne pourrons en aucun cas ratifier cet accord tant que son régime n’aura pas ratifié les conventions internationales contre le travail forcé.
C’est une condition sine qua non sur laquelle nous pouvons nous accorder en un rien de temps. Alors ce clair message, délivrons-le maintenant.