Intervention en séance plénière dans le débat sur la détérioration de la démocratie en Israël et conséquences pour les territoires occupés

Monsieur le Président, c’est si triste que l’on en viendrait presque à ironiser. Ironiquement parlant, on pourrait se dire que voilà, c’est fait. Israël s’intègre enfin au Proche-Orient, puisque sa majorité parlementaire n’aspire plus qu’à reproduire le modèle politique des régimes qui l’entourent. Mais non! L’ironie n’est hélas pas de mise, car cet État que notre Union soutient parce qu’il est la seule démocratie de la région, pourrait aujourd’hui prendre le chemin des démocraties illibérales, celles où l’on continue de voter pendant que les contre-pouvoirs sont attaqués et détruits.

La situation est si grave que deux Israéliens sur trois, de droite et de gauche, luttent pour la survie de leur démocratie. Alors, comme partout, nous devons soutenir l’état de droit, dire de quel côté nous sommes et ne pas hésiter, s’il le fallait, à utiliser toutes nos armes, politiques bien sûr, mais également économiques.

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